De 1963 à 1972
Tous les documents et les témoignages concordent pour affirmer que c'est au cours d'une veillée de Noël, en décembre 1962, à l'Institut Notre-Dame d'Arlon, qu'à l'initiative de Jean BRUYERE naquit l'idée de créer une chorale d'enseignants.
Les premières répétitions eurent lieu dès janvier 1963.
Peu après, des étudiants des différents établissements de la ville d'Arlon et des militaires vinrent renforcer le groupe, qui compta rapidement une soixantaine de membres. C'était le temps de la jeunesse et de l'enthousiasme. Spontanément, de tous les horizons, vinrent s'ajouter des candidats qui portèrent l'effectif de la chorale à environ 80 choristes. Sœur Marie-Antoinette fut choisie comme marraine; Frère Franciscus fut choisi comme parrain ...
En 1970, la chorale adhéra officiellement au mouvement international "A Cœur Joie", créé peu après la fin de la seconde guerre mondiale par le Français César GEOFFRAY.
L'historique détaillé de L'Amitié de :
De 1973 à 1982
Au lendemain de son dixième anniversaire, la chorale vécut logiquement sa crise d'adolescence. En 1974, le manque d'assiduité aux répétitions de la plupart des choristes amena le comité de l'époque à proposer l'exclusion automatique des membres après trois absences non excusées, afin de réduire l'effectif de la chorale à un maximum de 50 choristes.
En février 1975, rien ne s'était réellement arrangé. La chorale comptait encore 65 membres. Un nouveau comité vit le jour. Il se réunissait sept fois par an pour faire le point. Sa composition était la suivante :
Président : Frère Luc
Chef de choeur : Jean BRUYERE
Secrétaire : Monique VANHENTENRIJK
Trésorière : Bernadette ORBAN
Membres : Luc BRUYERE
Jean CROCHET
Elise KAUFMANN
Danielle SONDAG
C'est à ce comité que revient le privilège d'avoir établi les statuts de la chorale. En son sein, Jean BRUYERE réitéra le souhait de voir les répétitions fréquentées régulièrement, pour que les choristes fidèles ne se lassent pas d'étudier continuellement les mêmes chants, pour une meilleure connaissance des œuvres proposées en vue des concerts et pour économiser les forces du chef de chœur.
Devant l'inertie du groupe, Jean BRUYERE montra quelques signes de lassitude et souhaita la formation de certains choristes en vue de sa succession. C'est ainsi que Paul WEYNANDT participa à des stages de formation "A Cœur Joie" à Forrières en 1975 et à Ciney en 1976.
En septembre 1975, Frère Luc, pourtant fervent supporter de la chorale, démissionna de la présidence par manque de temps à accorder au groupe. Assez curieusement, le poste de président allait rester vacant plusieurs années. Probablement pour combler partiellement cette lacune, le comité confia le poste de public relations que les statuts venaient de créer à Colette MALVAUX-LANSMANN en janvier 1976.
Lorsque Jean BRUYERE décida de mettre fin à sa coopération avec la chorale, durant l'été 1976, Paul WEYNANDT lui succéda comme chef de chœur. La chorale venait de perdre un grand chef !
Pour différentes raisons, dont la moins importante ne fut certainement pas la création de la chorale du Beynert à Freylange par Jean BRUYERE, l'effectif de la chorale chuta alors spectaculairement à une vingtaine de membres.
En octobre 1976, la chorale fut agréée au titre d'organisation locale d'éducation permanente, ce qui lui permet d'obtenir une subvention de fonctionnement.
Un nouveau comité vit le jour en décembre 1976. Se réunissant une fois par trimestre pour faire le point, il se composait alors de :
Chef de choeur : Paul WEYNANDT
Secrétaire : Elise KAUFMANN
Trésorière : Bernadette ORBAN
Membres : Patrice BACH
Marie-Jeanne BOURGEOIS-HUYLEBROECK
Nadine CROCHET
Eric TEMPELS
Ce comité regretta que, par le passé, la chorale n'ait jamais eu de rayonnement hors du pays d'Arlon. Il fallut encore attendre quelques années.
En juin 1979, Paul WEYNANDT décida de poursuivre ses études universitaires aux U.S.A. Sa succession posa réellement problème au comité car, dans ce cas-ci, elle n'avait pas été préparée. Patrice BACH, qui poursuivait à l'époque des études musicales au Conservatoire de Liège, accepta de prendre la relève. Ce nouveau changement de chef de chœur réduisit encore l'effectif de la chorale à 15 membres en octobre 1979.
Mais la crise était passée, le renouveau de la chorale pouvait commencer.
Dans les mois qui suivirent, des choristes stables, adultes et ayant leur profession à Arlon, rejoignirent les rangs de la chorale. Un nouveau comité fut mis en place en octobre 1979. Il se composait de :
Chef de choeur : Patrice BACH
Secrétaire : Elise KAUFMANN
Trésorière : Bernadette ORBAN
Membres : Marie-Jeanne BOURGEOIS-HUYLEBROECK
Suzanne DISLAIRE-PARISSE
Denis SCHROBILTGEN
Eric TEMPELS
En novembre 1979, ce comité décida l'obligation, pour chaque membre, de s'affilier au mouvement "A Cœur Joie". On ne reviendra jamais sur cette décision.
En 1980, la chorale comptait à nouveau 25 membres.
En juillet 1981, le retour de Paul WEYNANDT des U.S.A. plaça la chorale dans une situation ambiguë. En effet, celui-ci souhaita reprendre la direction du chœur. Un compromis à la belge n'apporta qu'une solution provisoire : les deux chefs dirigeaient les répétitions durant les périodes scolaires, Paul WEYNANDT les dirigeait pendant les vacances scolaires, les concerts étaient prioritairement réservés à Patrice BACH. Cette situation loufoque de direction bicéphale ne dura guère.
On crut trouver la bonne solution en mettant sur pied un nouveau comité en septembre 1982. Celui-ci se composait de :
Président : Paul WEYNANDT
Chef de choeur : Patrice BACH
Secrétaire : Elise KAUFMANN
Trésorière : Bernadette ORBAN
Public relations : Bernard MAUS
Membres : Francis COLLING
Jean CORNET
Marie-Jeanne HUYLEBROECK
Suzanne DISLAIRE-PARISSE
Ce comité, qui fut le plus important en nombre, retrouvait donc deux postes importants : celui de président et celui de public relations. On n'insistera jamais assez sur le travail considérable que Bernard MAUS allait fournir pendant près de neuf années.
Sous son impulsion, la chorale allait enfin sortir de nos frontières : en France d'abord, en Espagne et en Allemagne ensuite.
En novembre 1982, lors d'un voyage mémorable en Alsace, l'abbé Aloys KOTTONG, curé de Stockem, fut baptisé officiellement (!) parrain de la chorale. Il remplaçait ainsi Frère Franciscus que son éloignement d'Arlon avait rendu indisponible.
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Chorale Royale L'Amitié d'Arlon